rétrospective : mercredi 11 mars

Vers 1 heure du mat, j'ai enfin eu droit à ma perf.

C'est à ce moment  là que la clim est tombée en panne !
Je suis déjà sujette à avoir très chaud très rapidement, mais n'oublions pas que là, en plus, j'avais les bas de contention !!!

En moins d'un quart d'heure, je suais à grosses gouttes. j'ai appelé l'infirmière pour qu'elle ouvre un peu la fenêtre et la porte pour faire un semblant de courant d'air.

Ce n'est pas le pied, mais ça va un peu mieux (à part que la lumière du couloir entrait bien évidemment dans la chambre..)
J'en profite pour refaire une station bassin : 30 minutes encore...

3h, je vais peut-être m'assoupir...

Et là, des ballonnements ont commencé à se tortiller dans mon ventre ! mais c'est pas vrai ! Qu'est-ce que c'est encore ?

Et bien en fait, c'est simple, pendant l'opération, ils gonflent l'abdomen avec du gaz afin d'accéder plus facilement aux organes, et il faut bien que ce gaz s'échappe à un moment où un autre...

Et bien il a décidé de commencer son bazar à 3h !!!

Alors il faut le savoir, vous qui allez passer par là, pendant quelques jours après l'opération, vous allez péter !!! lol, ça na rien de romantique, mais c'est la vérité.

Alors évidemment, on a beau se dire que notre voisine dort à point fermé (remarquez qu'avec le binz que j'ai fait, elle n'a pas dû dormir beaucoup la pauvre...), ce n'est pas facile de se laisser aller... et plus on se retiens, plus on a mal !

5h30 je redemande le bassin. Je n'ai rien bu depuis l'avant veille, mais leur produit pour hydrater rempli son rôle à merveille !

6h prise de tension et température : tout est OK.
On m'annonce que je pars à la radio à 8h30.

Quelle surprise de voir arriver deux brancardiers, je pars en ambulance, car paas de radiologie dans cette clinique. Cool, un petit voyage ! Sauf que les virages, ça fait mal ! Heureusement, en 10 minutes, on y était.

Surbooking à la radio, 30 minutes d'attente, sur mon brancard, tout le monde me dévisageant, cul nul sous mon drap... moins cool lol

Ca y est c'est mon tour. Le radiologue me dit qu'il me faut me mettre debout. Mais je ne me suis pas encore levée... C'est comme ça madame. Bon, ben allez, il m'aide à me hisser hors de ce brancard. Curieusement, je me sens bien, pas le tournis, tout va bien. Je me place devant l'engin, mon verre rempli de ce fabuleux produit afin de faire un TODégueu, vous vous souvenez ? Et bien, après presque 48 h àjeun, c'est encore pire !!! Tournez-vous, hop, les fesses à l'air, cooooooool !!! lol

Je remarque une petite porte sur le côté, je devine des toilettes. Bingo, il m'autorise à y aller ! Le bonheur de faire pipi sur des toilettes ! vous ne pouvez pas imaginer !!!

Retour à la clinique... les mêmes virages dans l'autre sens font aussi mal ! en plus, ils m'avaient déperfusée pour partir à la radio, donc plus d'anti-douleur...

Une bonne nouvelle à mon arrivée : une chambre particulière s'était libérée !
Je m'y installe (en marchant cette fois).
Le bonheur ! La clim fonctionne, j'ai même un frigo dans ma table de chevet, jamais vu ça ! Et surtout, je vais pouvoir dégazer tranquillement, parce que de ce côté là, c'est loin d'être fini. mdr

Il n'y a plus qu'à attendre que le chirurgien voie les radios, regarde si l'anneau est bien placé et me donne le feu vert pour enfin avaler quelque chose...

D'ici là, je m'assoupi. Mon voyage du matin a réveillé les douleurs, mais ils n'ont pas tardé à me reperfuser.

A midi, une aide-soignante arrive avec un plateau repas : tout est ok, vous pouvez manger !

Chouette !!!
Un bouillon, zut !!! lol

Je pense en fait que ça devait simplement être l'eau de cuisson des poireaux tellement c'était clair. Mais ça a fait du bien quand même.

Jusqu'à 15h30, je me rendors.
Puis la kiné vient pour me faire cracher. Je ne savais pas non plus ça : lorsqu'on est intubé, il faut faire de la kiné pour libérer les poumons. (d'ailleurs je ne vous ai pas parlé de la douleur dans la gorge, mais c'était très supportable)

18h potage et yaourt, cool

Puis la nuit fut assez bonne, en position un peu relevée, pour avoir moins mal au dos.
Plus de perf puisque je pouvais avaler les médocs, donc plus libre, par contre impossible de me mettre ne serait-ce de côté. Mais avec la nuit précédente, le sommeil ne s'est pas fait attendre.